Qu’est ce que la trichotillomanie ou la trichomanie ?
Origine du mot
Le mot vient des termes grecs θρίξ, τρίχος, (thríx, tríkhos) : poil, τίλλω, (tíllō ) : épiler ou effeuiller et μανία, (manía), mise au jour par le dermatologue François Henri Hallopeau.
Qu’est ce que la trichotillomanie ?
La trichotillomanie ou trichomanie est un comportements répétitifs centrés sur le corps. C’est un trouble psychologique qui pousse les personnes affectées à s’arracher les poils ou les cheveux du corps, ou d’une partie du corps. Cela peut être l’arrachage répété des cheveux, des sourcils, des poils de la région pubienne, de la barbe mais d’autres parties du corps ne sont pas exclues.
Quels sont les symptômes de la trichotillomanie (trichomanie) ?
Ces comportements compulsifs ont été observés généralement pendant des périodes d’activités sédentaires. être au lit, lire ou écouter une présentation (en classe), conduire une voiture ou bien se faire conduire, aller à la salle de bain, parler au téléphone, utiliser l’ordinateur, rester assis derrière son bureau au travail. cependant, pour d’autres personnes, c’est au contraire lors de périodes d’activités physiques que les comportements se déclenchent. (par exemple : marcher ou se maquiller). Ce trouble peut être conscient mais également subvenir dans un état de semi-conscience. la personne ne réalise ce qu’elle a fait que lorsqu’elle découvre une pile de cheveux, des égratignures sur sa peau, des plaies ouvertes ou des doigts ensanglantés. La gravité de ces comportements varie grandement d’une personne à l’autre. Arracher ses cheveux peut provoquer la création de petites surfaces clairsemées sur la tête, ou bien l’apparition de régions dégarnies, ou encore une calvitie très étendue difficilement dissimulable
A quel age commence le phénomène de trichotillomanie ?
On observe généralement ce trouble à la puberté, le plus souvent les sujets n’ont pas 14 ans. Mais il n’est pas rare de constater également ce phénomène chez des bébés de moins d’un an.
La trichotillomanie : les causes ?
Des études indiquent que certaines personnes héritent de prédispositions génétiques à se tirer les cheveux, on parle qu’une mutation génétique impliquée dans la trichotillomanie aurait été identifiée mais des études restent à réaliser. La trichotillomanie ou trichomanie est un phénomène qui reste tout de même mal connu, elle peut survenir à la suite d’un traumatisme, du stress, d’une angoisse ou même sans raison. Ce comportement se retrouve également chez d’autres espèces animales tels que les primates, mais aussi chez les oiseaux ou les souris. La trichotillomanie ou trichomanie est un trouble caractérisé par un arrachage répétitif des cheveux ou des poils. Cela peut être dû à un tic, un réflexe ou pour soulager une peur, un stress. La trichotillomanie peut survenir à tout age, mais on le constate le plus chez les enfants et les adolescents. La trichotillomanie : les conséquences Celui qui souffre de trichotillomanie ou trichomanie éprouve des difficultés à contrôler ses impulsions, mais il en éprouve en même temps une certaine satisfaction liée à son geste . Il s’agit d’une affection anodine mais elle est toutefois très handicapante tant au niveau esthétique que psychologique. Nous pouvons très bien imaginer les catastrophes provoquées par un arrachage répété des cheveux : des plaques de cheveux arrachés et des zones de cuir chevelu complètement chauves. Pour certains trichotillomanes l’activité professionnelle et une vie sociale peut en être boycotté jusqu’à ne plus oser sortir. D’autant plus que la médecine connaît très mal ce trouble.
Existe t’il un remède à la trichotillomanie ?
Le traitement préconisé pour traiter les Comportement Répétitifs Centrés sur le Corps est issu de la psychothérapie et se nomme la Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC). Ce traitement permet une approche personnalisée, vraiment adaptée aux symptômes uniques de chacun. Bien que certains thérapeutes préconisent des traitements lourds tels que les antidépresseurs du type “inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine”, nous pensons qu’un traitement à base de fleur de bach sera plus pertinent et surtout bien moins conséquent en terme de dépendance médicamenteuse. Certains aromathérapeutes préconisent l’usage d’huiles essentielles travaillant contre les angoisses tels que les huiles essentielles de lavande, mandarine, ylang ylang, jasmin. COMPLEXE ZEN source : Trichotillomania Learning Center
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